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La Milk Shake

28 novembre 2008

Et si on reprenait?

Tu ne me manque pas, je vis une nouvelle vie, j'ai changé des détails de ma vie.

Tout ne va pas bien, mais en gros je n'ai pas à me plaindre.

Tu t'es toujours foutu complètement de ce que je pouvais ecrire ici, c'est surement pour cette raison que les billets ont disparu.

Depuis quelques temps, je ressens le besoin d'ecrire, de coucher sur papier, ou sur ecran, ce qui se passe. Mon carnet reste vide pourtant, alors, pourquoi pas tout balancer ici?
C'est une idée, à voir...

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5 février 2008

Mon paradis

Tu es revenu vers moi, tu m'as recontactée, tu as voulu me revoir.
Je ne peux pas résister. Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je voudrais le crier haut et fort, partout, que le monde soit au courant, que l'univers entier s'incline devant nous en nous souhaitant un magnifique avenir. Et j'en suis d'autant plus sure aujourd'hui.

Tu m'as dit que tu étais à la fois la maladie qui me ronge et le médicament qui pourrait me sauver. Je pense que tu as vu juste.

C'est étonnant à quel point tu peux me comprendre, être en totale empathie avec moi, et pourtant ne pas faire ce qu'il faudrait pour que tout s'arrange et aille mieux.
Tu n'es pas sur de m'aimer et tu n'es pas sur de pouvoir l'être vraiment un jour. Je sais que je compte pour toi, je l'ai vu dans tes yeux, je l'ai senti.
Pourquoi faut il que tu me fasse souffrir à ce point?

Tu sais pourtant que ce dont j'ai besoin c'est que tu sois près de moi, physiquement près de moi, que tu me prouve ton amour, que tu m'ouvre la porte d'un monde ou il n'y aurait que nous, ce paradis qui m'avait faite rêver lors de notre première rencontre, il existe, il est juste là, pousse la porte, tu vas voir...

30 janvier 2008

I'm a poor lonesome girl

Tout s'est terminé dimanche.
On s'est dit adieu, qu'on penserait fort l'un à l'autre, qu'on se manquerait énormément, et, comble du comble, tu m'as même dit que tu m'aimais.

Depuis presque 3 semaines, je vis seule. Un couple, l'amour, se tenir la main, s'embrasser, et sentir qu'on est important pour quelqu'un, je commence même à l'oublier.

Il y a quelques mois, ça aurait été un véritable drame. A en voir mes billets précédents, il y a quelques semaines, ça l'était aussi.

Aujourd'hui, j'apprécie. Je commence à bien l'aimer, cette solitude que je redoutais tant. Evidemment, ça ne fait que quelques jours que je vis avec, et je pense que tout ça changera d'ici peu. Je recommencerai certainement à avoir des angoisses, des peurs paniques même, de n'avoir personne à qui raconter ma journée.

Mais finalement, c'est la première fois que je n'ai pas à justifier une rupture, ni même à en parler (si je n'en ai pas envie). Je rentre seule le soir, et alors? Je n'appelle personne avant de m'endormir, et alors?
Je fais mes courses et mon shopping seule, j'achète et je m'habille comme je veux, je vais et je viens, personne n'est au courant, personne ne sait que je passe des entretiens, que je vise un nouveau boulot, que je ne me rend plus ou presque à O*M*, que j'ai entamé une thérapie, ce que je mange, ce que je lis, quand je dors, ...
Aucune question, aucune réponse, la liberté.

C'est peut être ça, la maturité. C'est peut être de cette façon, que je vais, enfin, pouvoir prendre mon envol, me découvrir, me faire plaisir, m'aimer.

Est ce qu'il aura fallu que je cesse de t'aimer pour pouvoir enfin m'aimer, moi???
Tiens, c'est intéressant comme idée. Il faudra que j'en parle, avec ma nouvelle "presque meilleure" amie, la psy.

Naturellement, je t'aime toujours, je pense toujours à toi. A chaque instant, je souffre de ne pas pouvoir t'entendre me raconter ta journée, tes joies, tes peines...

Bien sûr, j'aurais préféré que tout ça se passe autrement, et bien sûr que si tu revenais vers moi, j'aurais du mal à te repousser.

Tu m'avais dit que notre rupture nous ferait du bien, à toi comme à moi. Tu avais peut être vu juste.

De toutes les façons, près de toi ou pas, je t'aime.

13 janvier 2008

Trahisons

Je viens de me justifier au téléphone des réactions que j'ai pu avoir lors de nos nombreuses séparations, celle qui revenait le plus étant d'aller me réfugier dans d'autres bras.

Je t'ai dit que je ne referais plus la même erreur, que depuis j'ai grandi, appris de mes expèriences...

Mais si on recadrait dans le passé les circonstances de toutes ces "erreurs":

- le jour de l'an, je couche et ressors quelques temps avec mon ex fiancé: tu venais de me plaquer, j'étais extremement déçue par ton attitude. De ton côté, tu joue surement au pipo game et flirte avec des inconnues.

- je donne mon numéro à F et sors avec lui presque un mois: le soir ou tout a commencé, je t'attendais, ivre dans un pub, tu ne venais pas, forcément, tu étais plus occupé ailleurs, à sauter une pouf. Le surlendemain, j'ai besoin de toi, je t'appelle en pleurs: répondeur, tu as récidivé, avec la même. Tu arbore d'ailleurs une magnifique marque de vampire dans le cou, quand tu me traine avec toi, pour m'apprendre à faire du roller, le soir qui suit.

- je reçois des textos du dessinateur, que j'avais rencontré une fois ou tu m'avais larguée une fois de plus. Il disait être fou amoureux de moi, ne supportait pas que je puisse me remettre avec toi et voulait prendre de mes nouvelles. Tu deviens hystérique quand tu tombe sur un de ses messages, tu m'insulte, ne veux plus me voir. Dans le même temps, tu converse toute la nuit avec une fille que tu supplie de te revoir, "elle te manque, elle est la seule qui puisse te rendre heureux, tu donnerais tout pour être avec elle". (j'ai toujours dit au dessinateur que mon coeur était pris par un autre, que je ne pouvais pas me lancer dans une nouvelle aventure amoureuse si tôt...)

- septembre, tout va bien, je suis heureuse avec toi, j'ai l'impression que toi aussi, on a enfin trouvé un équilibre et je te fais confiance. Ma meilleure amie s'inscrit sur un célèbre site de rencontre, elle découvre que tu y es aussi. En faisant des recherches, ton compte est bien actif, c'est toi qui le tiens et qui démarche les meetics girls pour les rencontrer.

Je me demande comment j'ai pu être aussi naïve.

11 janvier 2008

Et ça continue, encore et encore...

Il me refait le coup. Encore une fois.

J'en étais persuadée, je savais qu'il devait recommencer, aujourd'hui.
Je savais qu'il m'en parlerait sur msn, ou par texto, trop lâche pour faire autrement.

C'est idiot, parceque je sais qu'il m'aime, je sais qu'il tient à moi, et je sais aussi, qu'il ne reviendra pas vers moi, trop fier.

Deux solutions s'offrent à moi:

-  le chantage affectif, encore une fois, le faire revenir à coup de larmes et de menaces. A chaque fois que j'ai utilisé cette méthode, c'était totalement innocent, je ne savais pas ce que je faisais, j'étais trop envahie par l'idée de le retrouver, à n'importe quel prix. Il m'a accusée de "chantage affectif", et en quelques sortes, oui, c'est bien ce que je faisais. L'avantage est que je me préserve de la solitude et d'un besoin de lui tellement fort...

- ne plus le rappeler, le laisser partir, respecter sa décision. Couper les ponts avec lui. Le pire, c'est que je me dis que lui voudra me revoir et ne le fera pas, simplement parcequ'il est trop orgueilleux pour revenir vers qui que ce soit. Souffrir, beaucoup, me tordre de douleur même, sortir et boire pour oublier, redevenir la proie facile des dragueurs minables, pleurer, pleurer, réaliser que j'ai perdu plus d'un an de ma vie à courir après quelqu'un qui ne voulait pas de moi, ne pas répondre à ses textos, s'il y en a, ou il m'insulte, frustré de savoir que je peux m'amuser sans lui (belle illusion), aller chercher partout du réconfort (internet, psy, shopping...).
Et puis peut être, après un temps (assez long, interminable, vu d'ici), me reconstruire, sans lui (impossible, toujours vu d'ici).

Je sais que la deuxième solution est forcément la meilleure.
Elle est impossible à prendre, maintenant.
J'espère avoir la force de pouvoir le faire un jour.

Comment peut on faire des projets avec quelqu'un que l'on aime, commencer à entrevoir la vie "normale" qui nous attend, là, juste au coin de la rue. Il n'y a qu'à faire un pas.
Apparement il n'est vraiment pas fait pour cette vie là. Ou bien il n'est vraiment pas fait pour être avec moi.

Ca va faire presque une heure que je n'ai pas de nouvelles de lui. La journée va me paraitre bien longue, aujourd'hui.

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8 janvier 2008

Cohabitation difficile

Mon amour,

Comment j'ai pu croire une seule seconde que tu pourrais venir vivre avec moi???

Comment aurais tu pu supporter...

  • d'être avec moi, de m'entendre et de me voir le matin en partant, le soir en rentrant?
  • deux présences félines, pourtant si adorables, mais peut être pas autant pour toi?
  • de prendre le bus matin et soir dans une ambiance collégiale et embouteilleuse et d'y rester au moins une demi heure le temps du trajet?
  • de ne pas transformer la salle de bains en véritable lac à chaque douche?
  • de cohabiter avec un homosexuel qui s'assume?
  • de résister à la tentation de l'appel des biscuits qui attendent sagement dans le placard que quelqu'un vienne les libérer de leur triste sort?
  • d'abandonner ton coquet et douillet appartement au loyer si abordable?
  • de t'éloigner de ton quartier chéri, du c., juqu'à la t. ?
  • de porter un casque pour écouter Kery ou Arcade Fire (ou décider de lutter à coup de décibels contre la chambre d'en face, ou d'en haut, selon...) ?
  • de devoir justifier un déplacement, une absence, un retard?
  • l'extinction des feux à 23h?
  • le grand complexe cinématographique au lieu du miteux cinéma à taille humaine?
  • de dormir aux côtés d'un corps étranger, chaud et si souvent collé à ton propre corps?
  • ...

Je sais que tu aurais pu le faire, pour moi.

Malheureusement j'ai bien l'impression que ça ne restera que du conditionnel.

7 janvier 2008

espoir

Je reviens ici à chaque fois que ça ne va pas, alors j'aurais préféré ne plus revenir du tout.

Malheureusement voilà, il a envie de me quitter, je le sais, je l'aime plus que tout, je n'imagine pas ma vie sans lui, c'est insupportable cette idée de devoir continuer sans sa présence, de le savoir loin, dans d'autres bras, dans d'autres lits...
Il m'a rendue complètement folle. J'ai fait pour lui des choses dont je ne me sentais meme pas capable avant. Il est juste ma raison d'exister, depuis que je l'ai croisé.

Quand il m'a parlé de cette idée de se séparer, je suis devenue un zombie, complètement en état de choc. Pour ne pas passer la soirée seule, je suis allée chercher une bouteille, j'ai pas l'habitude de boire, alors ça faisait très bien l'affaire.
Il ne m'a pas appelée pendant au moins deux heures, comment peut on etre indifférent à ce point??? Alors que moi je peux pas passer une minute sans penser à lui.

Finalement, je lui ai envoyé un texto, il m'a rappelée, il a vu que ça n'allait pas, il est venu me voir.

C'était vendredi, et maintenant quand je lui demande s'il serait encore capable de me refaire ce coup là, dans peu de temps, il ne me répond pas. 

Je sais bien qu'il a l'impression que je l'ettouffe, que je lui en demande trop, surement.
Je sais bien qu'il veut me quitter.

J'ai l'impression que j'en mourrais.

11 décembre 2007

Groupie

Mon reve dans la vie, c'est d'etre dans le top ami de S.D. C'est pas une mince affaire, je vous assure. Mais peut etre qu'un jour j'atteindrai mon but. Ce jour là, je sabrerai le champagne et j'inviterai.... personne!! Bein non, parceque c'est une affaire entre lui et moi vous comprenez. D'ailleurs personne ne pourra jamais comprendre le lien affectif tellement fort entre une groupie et son idole. Ca peut etre encore plus fort qu'un lien amoureux ou amical quelconque. On a l'impression que tous ses faits et gestes nous sont adressés, à nous et rien qu'à nous, qu'il nous fait parvenir des messages cachés dans ses textes, que son regard plonge dans le notre quelquefois, bref qu'il nous aime passionément et tendrement. En réalité tout ça il l'a construit, et peut le défaire quand il veut. Une fois qu'on l'aura amusé puis lassé et à la fin reellement ennuyé, qu'est ce qu'on va devenir?

Oui je pense que je divague un peu, tout ça est une fiction, et je suis nulle pour raconter des fictions. De toutes façons, je suis une très mauvaise narratrice pour n'importe quoi.

Bref, ce qu'il faut retenir de ce gloubiboulga?? Je l'aime, pas lui, il me reproche de trop l'aimer, il me reproche de pas assez l'aimer, il me reproche de ne pas l'aimer à sa façon.

Notre histoire est bel et bien merveilleuse. Je ne veux pas la gacher. Je le perds, je me perds.
N'y voyez là que l'aboutissement d'une réflexion d'une blonde complètement barrée des fois, mais censée souvent (non?) qui s'ennuie follement.


22 novembre 2007

Est ce qu'il tient vraiment à moi?

Ca fait exactement 1an, et 27 jours que je le connais.
Dès le premier instant ou je l'ai vu, je l'ai aimé. C'est idiot de dire que l'on aime quelqu'un sans le connaitre, sans meme l'appréhender...
Le premier rendez vous a été pour moi comme une porte entrouverte sur le paradis.
Les papillons dans le ventre, le sourire niais, l'attente du moindre contact physique, meme minime, un frolement.
Est ce qu'il allait m'embrasser? Poser ses lèvres, que j'ai tant regardé bouger, prononcer toutes ces paroles que j'ai bues plutot que mon thé pendant presque 5h durant, ses lèvres sur les miennes? Est ce qu'il ressentait la meme chose que moi? Est ce que je me trompais, était ce le paradis ou une vulgaire imitation, un décor trompe l'oeil?

Tout s'est enchainé, on s'est vu, puis revu, je l'ai aimé d'une façon exponentielle, toujours plus que la veille.

Le bonheur inavouable pendant presque un mois, sans nuage.

Il a fallu alors qu'il me montre de lui un autre visage. Il est devenu froid, distant, triste, mélancolique de son passé, mal dans sa peau. Il me donnait l'impression de traverser une mauvaise passe, une sorte de déprime passagère. En fait, je découvrais plus tard que sa dépression durait depuis 27ans.
27 ans, son age à l'époque, symbolisait pour moi la maturité, la chance de savoir ou l'on en est dans sa vie, quel que soit le domaine. Une certaine assurance, dont je manque cruellement, une approche plus "vraie" de la vie. C'était tout ce qu'il m'vavait montré durant ce mois au septième ciel. La première impression n'est jamais la bonne.

Ensuite, on est repartis dans le tourbillon de la vie.
On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

Les séparations, on connait. En un an, on s'est séparés plus de fois qu'on ne s'est dit je t'aime mutuellement, dans toute notre relation.
C'est toujours le meme shéma: il doute de moi, il devient horrible, m'insultant, me reprochant tout et n'importe quoi, on s'enerve, on se blesse, je pleure.
On se sépare. Alors, je me dis que c'est fini, plus jamais, je ne peux pas continuer à souffrir autant, c'est quand meme pas humain! Je pense à lui, et puis j'essaie de penser que je ne penserais plus à lui, tout en pensant qu'il me manque cruellement, que j'ai du mal à respirer, à reprendre mon souffle, que cette vie ne vaut pas la peine d'etre vécue si c'est pour etre éloignée de la personne que je désire à un point inimaginable.
Le chagrin est à chaque nouvelle dispute plus fort qu'à la dernière. La plaie se fait de plus en plus profonde.
A tel point que j'accepte aujourd'hui l'inacceptable.

Je vis une relation avec un homme qui ne m'aime pas, qui dit ne jamais m'avoir aimée. Ce qu'il éprouve pour moi est un mystère.
Le simple fait de s'imaginer former un couple avec moi doit lui donner de l'eczéma.

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